Quelle que soit sa pratique, sur route, en VTT ou en vélotaf, chaque cycliste a déjà été confronté à des douleurs au niveau des fessiers, plus ou moins chroniques. Pourtant, ce “mal du cycliste” n’est pas une fatalité, et il existe de nombreuses astuces pour améliorer son confort et ne plus avoir mal aux fesses sur son vélo.
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Quelles sont les causes de ce mal aux fesses sur son vélo ?
Le manque de confort et les douleurs aux fessiers ne sont pas uniquement dus à un manque d’habitude, contrairement à ce que l’on pourrait penser. Si vous rencontrez régulièrement des douleurs au niveau de l’assise, pendant ou après vos efforts à vélo, il est probable que vous ayez besoin d’effectuer certains changements au niveau de votre position ou de votre équipement. Les douleurs peuvent être variées, et regroupent différentes pathologies. À commencer par les irritations, dues aux frottements du textile et des coutures sur la peau.
Choisir une selle adaptée à sa morphologie et effectuer les bons réglages pour un confort vélo optimal
Si vous souffrez de douleurs dans des zones sensibles, il est probable que le problème soit à chercher du côté du point de contact le plus important du cycliste avec sa machine, la selle. C’est l’élément central qui conditionne votre confort. Le choix de la selle est individuel et doit répondre avant tout à vos besoins. De ce fait, il est parfois nécessaire de changer le modèle monté nativement par le fabricant de votre vélo.
Il existe des formes arrondies, semi-arrondies ou encore plates, qui influenceront la répartition du poids sur la selle. Une autre option est d’opter pour une selle ajourée, autrement dit, qui comporte une ouverture en son centre qui réduit la pression sur la zone du périnée. Pour vous aider dans votre choix, retrouver nos conseils dans cet article dédié : Comment choisir votre selle de vélo route ?
De nombreuses marques et magasins de vélos proposent des selles d’essai qui vous permettent de les utiliser pendant quelques sorties avant de les acheter, tandis qu’une étude posturale vous permettra de déterminer la selle qui vous convient le mieux sur le papier (à confirmer par un test sur le terrain). Avec toutes ces options disponibles, il n’y a aucune raison de rouler en souffrant, et même si vous achetez un nouveau vélo, la plupart des magasins de vélos seront heureux d’échanger la selle fournie avec le vélo contre celle de votre choix.
Vérifiez la hauteur de la selle
Si vous pensez déjà posséder la selle adéquate, le problème réside peut-être dans la façon dont vous l’avez positionnée. Une selle trop haute peut provoquer le syndrome de la bandelette ilio-tibiale, responsable de 15 % des douleurs au genou chez les cyclistes. Une selle trop basse est moins susceptible de provoquer des blessures, mais peut compromettre sérieusement l’efficacité de votre pédalage, en vous limitant dans la puissance produite.
Si vous partez d’une page vierge en terme de positionnement, vous pouvez prendre la mesure de votre entre-jambe et soustraire 10 cm. Reportez ensuite cette valeur de sortie de selle sur votre vélo, entre le centre du boitier de pédalier et le haut de la selle. C’est une valeur de départ, qui vous permettra d’ajuster ensuite cette hauteur en fonction de votre souplesse, de la longueur des manivelles ou de votre ensemble cales + chaussures.
Vérifiez l’inclinaison de votre selle
La dernière façon de traiter la douleur dans les zones sensibles est de s’assurer que l’inclinaison de votre selle est correcte. En particulier si vous faites du contre-la-montre ou si vous passez de longues périodes à rouler dans une position basse et agressive, il se peut que vous souffriez d’engourdissement dans vos parties intimes. Si c’est le cas, essayez d’abaisser le nez de votre selle de quelques degrés, ce qui devrait soulager la pression sur les zones sensibles.
L’inconvénient, c’est que la pression sur la selle sera moindre, ce qui signifie que les bras devront prendre le relais pour exercer la force manquante. Cela peut paraitre négligeable, mais après plusieurs heures, des douleurs peuvent aussi apparaitre dans vos membres supérieurs, à force de tenir la position. Tout est donc une question d’équilibre et chaque petite modification peut avoir un lourd impact.
Le choix de l’étude posturale
Pour vous assurer une position optimale, l’option la plus efficace reste l’étude posturale, fixe ou dynamique, réalisée dans des centres ou magasins agréés. L’étude posturale Shimano Bikefitting comporte par exemple une prise des cotes du cycliste, un premier réglage statique de la position et des cales et une mise en pratique dynamique. Cette dernière phase est la plus technique, à l’aide de l’outil d’analyse Shimano, du ressenti du cycliste et de l’œil du technicien, des corrections à la position sont apportées pour un meilleur équilibre.
Le choix du cuissard pour un meilleur confort sur le vélo
Si le changement de vos composants et de vos réglages ne vous apporte pas le confort que vous recherchez, il se peut que vos vêtements soient la cause de vos problèmes. Évidemment, le port d’un cuissard avec peau de chamois, cet insert rembourré qui apporte le confort sur la selle du vélo, est indispensable pour toute sortie.
Le cuissard doit être à la bonne taille, suffisamment large pour ne pas vous compresser outre mesure et assez ajusté pour limiter les frottements à cause d’un tissu trop ample et extensible. Les modèles sans couture (ou possédant un nombre limité) sont habituellement bien plus confortables. C’est là que l’on note les plus grosses différences entre un cuissard haut de gamme et un modèle entrée de gamme. La peau de chamois doit être bien ajustée, afin d’éviter de nouveau les frottements et les risques de plaies. L’insert comporte en général une peau à multiples densités. En effet, les points de pression nécessitent une épaisseur et un rembourrage différent pour maintenir un bon niveau de confort.
Utilisation de la crème de cuissard
Si cette pratique peut paraitre spéciale pour les débutants, l’application d’une crème de cuissard sur votre entre-jambe permet de réduire les risques de douleurs sur la selle, en particulier lorsque l’on enchaine plusieurs longues sorties. Vous remarquerez également que lors des sorties sous la pluie, la peau est davantage irritée par les frottements, l’utilisation de ce type de crème permet de limiter les risques. La crème de cuissard est composée d’ingrédients antibactériens et antifongiques, et contribue aussi à réduire le risque d’infections cutanées. Nous pouvons notamment recommander la Chamois Crème de chez Assos.
Choix des pneus et pression : la touche finale pour un meilleur confort sur votre vélo
Côté pneumatique, il y a aussi une opportunité d’augmenter drastiquement votre confort sur le vélo. Avec une plus grande surface de contact entre votre vélo et la route, un pneu plus large vous permet de réduire la pression sans courir le risque d’une crevaison par pincement. La pression plus faible est synonyme d’un meilleur amortissement des irrégularités de la route. La majorité des coureurs du peloton professionnel utilisent aujourd’hui des pneus de 25 à 28 mm plutôt que de 23 mm pour la plupart des étapes sur route et de nombreuses données sur la résistance au roulement montrent que les pneus de 28 mm sont tout aussi rapides.
Si vous utilisez un vélo de route standard, monter des pneus de 28 mm permet d’améliorer simplement le confort, en adaptant évidemment le gonflage. Attention tout de même, tous les vélos, notamment les plus anciens modèles à patins, ne peuvent pas accueillir de pneus larges. Vérifiez donc la largeur de votre fourche.
Le Tubeless est une extension de ce principe. Le montage sans chambre à air est habituellement réputé comme plus confortable qu’un montage classique tube-type. Le pneu Tubeless, directement positionné sur la jante, permet de rouler à des pressions plus basses sans perdre en rendement. Si vous souhaitez le vélo de route le plus confortable possible, cela passera forcément par le montage d’une paire de pneus Tubeless en 28 mm. Retrouvez notre sélection des meilleurs pneus Tubeless en cliquant ici.
